Depuis 1991, le Cambodge est membre de L’UNESCO. Il compte 193 pays membres. Le pays a proposé plusieurs de ses monuments et sites historiques pour la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le site archéologique d’Angkor est l’un de ces sites remarquables. Jusqu’à présent, quatre sites cambodgiens ont été reconnus et inscrits par L’UNESCO. On compte un site par décennie. En 1992, Angkor a été inscrit, suivi de Preah Vihear en 2008. En 2017, Sambor Prei Kuk, et en 2023 Koh Ker a rejoint la liste. L’UNESCO et les Cambodgiens ont salué ces inscriptions.
Ces trois sites, visités de nombreuses fois au fil des décennies, sont sur une liste plus large soumise à L’UNESCO. Le Cambodge a inclus huit autres sites importants, qu’ils soient matériels, culturels ou naturels.
Les sites Cambodgiens et L’UNESCO
La préservation des sites classés au Patrimoine mondial de L’UNESCO est primordiale. Cette inscription stimule le tourisme culturel au Cambodge. En plus, elle reconnait leur valeur exceptionnelle à l’international. Le Cambodge est un pays aux traditions riches et aux monuments anciens. Il travaille main dans la main avec L’UNESCO. Leur but ? Préserver et valoriser son précieux patrimoine, à la fois culturel et naturel.
Sur cette liste figurent :
- Angkor Borei et Phnom Da
- Oudong
- Beng Mealea
- Banteay Chhmar
- Banteay Prei Nokor
- Kulen
- Preah Khan
L’UNESCO n’a pas encore officiellement reconnu les sept sites cambodgiens en question. Par conséquent, nous ne pouvons pas les considérer comme faisant partie de la Liste du patrimoine mondial actuellement. Cependant, il est crucial de nous concentrer sur les quatre sites que l’agence spécialisée a listés. Ces sites bénéficient de programmes de sauvegarde et de restauration plus approfondis.
Les sites Cambodgiens reconnus au Patrimoine Mondial De L’UNESCO :
Le site archéologique d’Angkor
Le site d’Angkor, avec ses temples-montagnes emblématiques tels qu’Angkor Wat et Phnom Bakheng, est le lieu le plus emblématique de la culture cambodgienne. Il a été le premier site à être reconnu par L’UNESCO en tant que patrimoine mondial en 1992. Situé à proximité de Siem Reap, il s’étend sur une vaste zone forestière de plus de 400 km carrés et renferme les vestiges de l’empire khmer. Pendant une période de 600 ans, du IXe au XVe siècle, la civilisation khmère a connu un développement remarquable, marqué notamment par la construction de systèmes hydrauliques et de réservoirs d’eau immenses appelés barays. Ces barays étaient essentiels pour la gestion de l’eau pendant les périodes de fortes pluies. Aujourd’hui, de nombreux villages au sein d’Angkor continuent d’utiliser ces systèmes, et l’agriculture du riz reste prédominante dans la région.